Le musée du café (par Chloé) Voilà l’histoire du café et la manière de le fabriquer. C’est un berger qui a trouvé cette plante il y a très longtemps. Il a vu que ses chèvres en mangaient et qu’elles étaient spécialement énervées toute la nuit. Il en a gouté et n’a pas dormi de la nuit non plus. Il a montré sa découverte aux prêtres de son village qui s’en sont servi(e) pour que les gens restent éveillés pendant les longues cérémonies ! C’est comme ça qu’est né le café. Le café pousse sur un petit arbuste (photo 1). La personne qui cueille les fruits (rouges) dans l’arbre récolte 45 kg de fruits par jour. Les fruits récoltés doivent être cassés pour prendre les deux graines qui s’y trouvent. Ensuite, on le lave puis on le sèche au soleil (photo 2). Il faut ensuite recasser la graine pour récupérer la petite graine qui est dedans (machine photo 3). Enfin, on chauffe les graines à 400 °C (photo 4). C’est là que les graines prennent leur aspect marron. Et le tour est joué ! Sur 4.5 kg récolté sur chaque arbre, on obtient 0,5 kg de grain de café en final ! On a rencontré la proriétaire de l’exploitation qui est d’origine française (sa grand mère du moins). Gentiment, elle nous a fait faire le tour de son exploitation. C’était trop sympa !
La balade sur le volcan (par Gaspard) Nous sommes partis faire une excursion sur un volcan. Après une grande montée dans la forêt, nous arrivons enfin sur le volcan Pacaya. La roche est noire et on voit les premières coulées de lave qui ont séchées (voir photo 1). On continue notre montée pour arriver sur une montagne de roche volcanique, nous voilà à 200 mètres du cratère. Le sol n’est pas stable, il tremble sous nos pieds. On passe à côté de gros trous dans lesquels on voit la lave en fusion. Il fait très chaud quand on s’en approche, on se brulle presque. Mes semelles de chaussure ont fondu sous la chaleur. Certains randonneurs ont ramené des machmalows et les ont fait griller sur les trous de lave (voir photos 2 et 3). Ils s’enflament tout de suite.
Au milieu ce sont les fruits rouges qu’on ceuille sur l’arbre, en bas les noyaux, à gauche les graines après avoir cassé le noyau, en haut, les grains après les avoir chauffés à 400 °C, à droite, le café moulu !
Les bus du Guatemala (par Gaspard) Les bus qu’on voit ici sont les bus d’école qu’on voit au Canada et aux USA, mais ils sont beaucoup plus beau parce qu’ils ont été repeints. Quand on arrive dans les gares de bus, ça se bouscule, ça crie partout “CHICHI - CHICHI ! ” - “GUATE - GUATE ! ” C’est très marrant. Ils sont deux par bus : un chauffeur et une personne qui accueille les gens et qui va mettre les bagages sur le toit du bus. Celui là, c’est un vrai équilibriste. Il grimpe sur le toit pendant que le bus roule, prend un sac et le lance à celui qui descend du bus dès qu’il s’arrête (il n’a pas intérêt à se tromper de sac). Et le bus redémarre en une seconde ! Pas de temps perdu !
Il y a plein de prières marquées dans les bus. On ne sait pas si c’est parce que les Guatémaltèques sont très croyants ou s’ils ont peur de mourir pendant le trajet tellement le chauffeur conduit comme un fou ! Doubler dans un virage ne leur fait pas peur et nous on ferme les yeux !
On est serré comme des sardines. Parfois, on est jusqu’à 4 par fauteuil et il y a même des animaux ! ! On fait connaissance avec nos voisins qui sont tous toujours sympas.
Les costumes au Guatémala (par Chloé)
La fabrication des tortillas (par Chloé) On a demandé à des gens si on pouvait visiter leur fabrique de pâte à tortillas. En janvier, cette famille ramasse le maïs. ils l’épluchent et le font sécher au soleil. Ensuite, ils le mettent dans une machine qui enlève le grain et stockent tous les grains dans la grande cuve que vous voyez sur la photo en bas à gauche. De leur coté, les villageois aussi récoltent leur maïs. Mais une seule personne dans le village a une machine pour le moudre. Tous les jours les habitants viennent avec leur bassine pleine de maïs et en échange d’un quetzal (0,10 €) il le recupère en pâte grâce à la machine que vous voyez en bas à droite. Après il n’ont plus qu’à faire cuire les tortillas.
Les noix de coco (par hugo)
Le guatemala et la musique (par Hugo) Salut c’est Hugo ! Ici au Guatémala, il y a plein d’instruments qu’on ne connait pas en France. A gauche, vous voyez une marimbas, ça fait un drôle de son, un peu comme ça : ding dang ding ding. Il faut être à plusieurs personnes pour jouer en même temps. Ensuite, c’est un tambour de bois creux, ça fait dong, dong la troisième image, c’est un violon, ça on connait ! Et la dernière, c’est moi qui joue d’une autre sorte de marimbas.
Dans les marchés, on peut acheter des noix de coco. Le monsieur la casse avec sa grosse machette et Tac Tac Tac, il enlève tout le dur autour et il fait un trou au dessus pour mettre deux pailles pour qu’on boive le jus qui est dedans. Quand on a fini de boire, on peut la manger. C’est trop bon ! A bientôt !
Le volcan est tellement haut qu’on aperçoit les nuages en dessous de nous. Et on assiste à un magnifique coucher de soleil. Pour repartir, on a fait toute la descente dans le noir avec nos lampes de poche.
On a visité le musée du costume Guatémaltèque. Dans chaque village, ils ont un habit différent. On en compte à peu près 350. Leurs habits sont composés : - d’un huipil (c’est ce que les femmes portent dans le haut), - d’une jupe pour les filles (c’est un tissu qui fait 4 mètres de long qu’elles enroulent autour de leur taille) - et d’une grosse ceinture pour retenir la jupe. Dans beaucoup de villages on voit des femmes tisser leur hiupil. Elles mettent entre 6 à 8 mois pour le fabriquer. Heureusement, elles le portent 15 à 20 ans. Sur leur tête, elles portent un Tsuts (photo 2). C’est un grand carré de tissu qui sert à plein de choses. Elles le mettent sur la tête pour se protéger du soleil, sur leurs épaules pour se protéger du froid, dans le dos pour porter leur bébé. Il peut aussi servir de grand sac pour mettre leurs provisions (qu’elles mettent ensuite sur la tête). Chaque village a son propre costume différent du voisin. A San Pedro, les costumes étaient rouges, à Santiago ils étaient turquoises Les hommes eux aussi portent un costume. On vous laisse voir sur les photos. C’est super beau.
On a visité beaucoup de villages. On vous met quelques costumes pour montrer ça dans la vie de tous les jours.
Celui là est vraiment très beau. C’est le huipil de Coban
Costume d’un village près d’Antigua
Costume des hommes à Santiago
Costumes des hommes à Panajachel
Costume à Santa Catarina
On a mangé dans le marché couvert de San Marcos. Il y avait des couleurs partout. Imaginez une centaine de personnes vétuent en bleu avec les couleurs des fruits et des légumes qui se mèlent. C’était magnifique !
ça c’est le coyotal (chapeau) du village de Santiago. C’est un ruban de 4 mètres de long que les femmes enroulent autour de la tête.
Un couple à Sonola
ça c’était au restaurant le jour de l’anniversaire de maman. Ils jouaient trop bien.
Nous voilà dans le pays de naissance d’Hugo. On est super content de le découvrir avec lui.
GUATEMALA - journal des enfants
Encore un intrus à trouver...
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Il est 5 heures du matin... On est déjà debout et c’est la grande forme... Ce matin, on va faire un tour en barque pour voir le lever du soleil sur la mangrove près de Monterrico. Ils sont fous nos parents ! Une tartine et nous voilà partis.
Monterrico est un petit village dans la mangrove. La mangrove, c’est un peu comme des marécages où il ferait très chaud. On arrive donc dans le noir, on monte dans la barque et Hary, notre guide, pousse sur son baton pour nous faire avancer. Ce n’est pas profond (de 1 à 1,30 mètre). Partout, Il y a des nénuphares et d’autres plantes aquatiques. Il y a aussi des arbres bizarres, leurs branches tombent dans l’eau et se transforment en racines. Le lever du soleil est magique ! On entend plein d’oiseaux autour de nous. Les oiseaux les plus gros ressemblent à des hérons ou à des cigognes. Il y en a des blancs, des gris, des marons... Dans l’eau, on découvre les “4 oeils”. Ce sont des poissons pas comme les autres. Deux yeux sous l’eau et deux autres au dessus de l’eau. Pourquoi ? Pour voir les hérons qui sont leurs plus gros prédateurs, car leurs pattes dans l’eau ressemble à des roseaux. La seule méthode pour les repérer est donc de voir au dessus de l’eau (voir photo ci dessous).
Faire avancer un bateau avec une perche, ça parait simple, et pourtant... On doit enfoncer la perche derrière le bateau bien à la verticale puis on pousse, on pousse, on pousse et une fois qu’on est arrivé au bout, on tire un bon coup pour récupérer le baton qui s’est enfoncé dans la vase. Tu penses pousser bien droit mais tu pousses toujours trop à droite ou trop à gauche. Heureusement Hary est là pour remettre le bateau comme il faut...
Pendant notre expédition, on a croisé des pêcheurs et on a découvert deux sortes de pêche. La première, pour attraper des crevettes et des petits poissons (voir photos ci dessus). C’est un petit filet rond qu’on lance à la main. Il est entouré de poids. On le lance dans l’eau et quelques secondes après, on le récupère alors que les poids ont enfermé le poisson dedans. La deuxième est plus impressionnante. C’est avec un grand filet de 20 à 30 mètres de long qui est mis en travers du canal. Des pêcheurs se mettent dans leur barque à une bonne distance du filet et tapent dans l’eau avec des poids tout en avançant vers le filet. Les poissons effrayés fuient et s’emmèlent dans le filet. D’autres pêcheurs qui sont dans l’eau referment le filet en rond quand tout le poisson est là. Enfin, ils vont tous au milieu du rond formé par le filet et ils prennent le poisson à la main pour le mettre dans leur bateau.
Levé de soleil sur la mangrove (par Gaspard)
un “4 oeils”
Une coulée de lave qui a séché.
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